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L’orthographe des noms géographiques varie parfois d’un ouvrage à l’autre. Par exemple, le nom du Koweït s’écrit selon différents dictionnaires et encyclopédies Koweït, Koweit, Kuwait ou Kuweit. Pour la capitale de la Somalie, on relève les variantes Mogadiscio, Mogadishu, Muqdisho. Si l’on veut faire un choix éclairé, il faut s’appuyer sur certains principes :
Employer une forme courante. Il faut éviter les graphies parfaitement françaises mais qui sont inexistantes ou qui n’ont plus cours. Ainsi on doit écrire :
Lorsque l’usage est hésitant, on doit néanmoins choisir la forme la plus française possible. Par exemple, Koweït est préférable à Kuwait. De même, on évitera d’écrire Muqdisho au lieu de Mogadiscio.
Tenir compte de l’évolution de l’usage. L’usage anglais finit par s’imposer dans certains cas. Djakarta s’écrit souvent Jakarta; Hanoï est devenu Hanoi. De même, des pays changent de nom, par exemple :
Les nouvelles appellations ont préséance même si elles ne sont pas toujours entrées dans l’usage courant. On entend encore parler de la Birmanie, mais il ne s’agit plus du nom officiel de ce pays.
Éviter les graphies trop savantes. En français, on peut soit conserver, soit omettre les signes diacritiques des langues étrangères, tels que les accents graves, les accents aigus, les trémas, les tildes, les barres, etc. Ces signes servent à marquer l’accent tonique, surtout dans les langues latines :
ou bien à modifier la prononciation d’une lettre :
Certaines de ces graphies sont couramment employées. Aujourd’hui, le français, comme les autres langues, tend toutefois à normaliser l’orthographe des mots qu’il emprunte aux langues étrangères. Aussi est-il préférable en général d’éviter certaines graphies qui visent à refléter la prononciation exacte du nom dans la langue d’origine, comme :
Il est important de ne pas ajouter de signes de son propre chef : à moins que le rédacteur ait une connaissance parfaite de la langue en question, ce genre d’exercice peut s’avérer périlleux.
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