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12.2.3 Abréviation des références

Lorsqu’un document est cité pour la première fois dans une note, on donne une référence assez complète. Mais lorsque le même document est cité plus d’une fois, on a recours par souci de simplification à divers procédés :

a) Auteur et titre

On ne répète que le nom de l’auteur (avec ou sans le prénom) et le titre :

  • 2. Pierre Morency, L’œil américain, p. 114.

b) Auteur et titre abrégé

On ne retient qu’un mot clé du titre ou que les premiers mots :

  • 1. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1989, p. 422. Ci-après Histoire.

    2. Linteau, Histoire, p. 741.

c) Abréviations latines

Les deux abréviations latines les plus couramment utilisées sont ibid. et op. cit. :

Ibid. (pour ibidem), qui veut dire « au même endroit », est utilisé lorsqu’on cite le même document dans deux notes consécutives. On fait suivre l’abréviation du numéro de la page citée, sauf s’il s’agit de la même page :

  • 4. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1989, p. 422.

    5. Ibid., p. 741.

    6. Ibid.

Op. cit. (pour opere citato) signifie « dans l’ouvrage cité ». Cette abréviation est concurrencée par son équivalent français « ouvr. cité ». L’une ou l’autre abréviation renvoie à une référence antérieure à la référence précédente. Elle est précédée du nom de l’auteur et suivie du numéro de la page :

  • 4. Paul-André Linteau et coll., Histoire du Québec contemporain, vol. 2 : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1989, p. 741.

    5. Louis-Edmond Hamelin, Le Canada, Paris, Presses universitaires de France, 1963, p. 73.

    6. Paul-André Linteau et coll., op. cit., p. 422.
    ou
    6. Paul-André Linteau et coll., ouvr. cité, p. 422.

On emploie de moins en moins les abréviations loc. cit. et id. :

Loc. cit. (pour loco citato), « à l’endroit cité », renvoie à la même page d’un document qui a déjà été cité dans une référence antérieure à la référence précédente. L’abréviation est précédée du nom de l’auteur. Au lieu de loc. cit., on peut simplement donner le nom de l’auteur, un titre abrégé et le numéro de la page :

  • 1. Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, p. 160.

    2. André Clas et Paul Horguelin, Le français, langue des affaires, 3e éd., Montréal, McGraw-Hill, 1991, p. 168.

    3. Saussure, loc. cit.
    ou
    3. Saussure, Cours, p. 160.

Id. (pour idem), qui signifie « le même auteur », peut être utilisé lorsqu’on cite deux ouvrages du même auteur dans deux notes consécutives. Suivent le titre de l’ouvrage et l’adresse bibliographique, s’il y a lieu. Si on ne veut pas employer id., on peut répéter le nom de l’auteur :

  • 1. Jacques Gandouin, Guide du protocole et des usages, Paris, Stock, 1984, p. 84.

    2. Id., Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45.
    ou
    2. Jacques Gandouin, Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45.

Toutes ces abréviations s’écrivent dans le même caractère que les mots qu’elles remplacent : c’est pourquoi « Id. » est en caractères ordinaires, et non en italique.