Le Guide du rédacteur a été archivé et ne sera plus mis à jour jusqu'à son retrait définitif.
Pour obtenir notre contenu le plus à jour, veuillez consulter les Clés de la rédaction, un outil combinant le contenu du Guide du rédacteur et des Clefs du français pratique. N'oubliez pas de modifier vos favoris!
Les principales fonctions du point d’interrogation sont les suivantes :
Il termine toute phrase exprimant une interrogation directe :
À noter que l’interrogation indirecte ne se termine jamais par un point d’interrogation :
Il figure à la fin des phrases affirmatives ou négatives qui, par l’intonation, expriment une véritable interrogation :
Il suit entre parenthèses un mot ou un élément quelconque de la phrase qui paraît douteux :
À noter que l’ensemble formé par le point d’interrogation et les parenthèses s’espace comme un mot ordinaire et qu’il n’y a pas d’espace de part et d’autre du point d’interrogation.
Il peut figurer entre parenthèses pour remplacer les dates de naissance ou de décès qui sont inconnues, ou accompagner celles qui paraissent douteuses :
Il est également possible d’utiliser le point d’interrogation sans parenthèses pour signaler simplement un chiffre manquant :
Pour exprimer divers sentiments, dont la surprise et l’incrédulité, on peut doubler le point d’interrogation, le tripler, ou encore le combiner avec le point d’exclamation :
Il convient de noter que ce procédé, dont l’abus dénote souvent la pauvreté du vocabulaire plutôt que l’originalité du style, n’est pas à recommander dans la langue administrative (voir aussi 6.6.6 Répétition du point d’exclamation).
En principe, quand une phrase comporte plus d’une proposition interrogative, on met un point d’interrogation après chaque proposition si on considère que chacune d’elles forme un tout ou appelle une réponse différente :
Si les propositions forment un bloc concourant à l’expression d’une même idée, on met un point d’interrogation à la fin de la phrase seulement. Dans ce cas, les propositions sont souvent réunies par une conjonction :
Certains recommandent l’emploi du point d’interrogation après des tours comme Auriez-vous l’obligeance de…, Voulez-vous…, tandis que d’autres le déconseillent. Les premiers font valoir que la forme est interrogative; les seconds, que le sens ne l’est pas. Comme les deux raisonnements se valent, il convient de tenir le point d’interrogation pour facultatif dans ce genre de phrase :
À la différence du point final, le point d’interrogation peut figurer dans les titres, où sa présence est parfois exigée par le sens même de l’énoncé :
Les titres commençant par les adverbes interrogatifs comment et pourquoi ont parfois la valeur d’une interrogation indirecte qui serait pour ainsi dire privée de son support — comme si le mot voici était sous-entendu. Ces titres ne se terminent pas par un point d’interrogation :
On met une majuscule au mot qui suit le point d’interrogation si l’on considère que le point d’interrogation termine la phrase; une minuscule si l’on considère que la phrase se poursuit. C’est ainsi que l’incise faisant suite à une proposition interrogative doit obligatoirement s’écrire avec une minuscule initiale (voir aussi 6.5.6 Le point d’interrogation et les autres signes) :
La majuscule, qui signifie que l’on prête au point d’interrogation la valeur d’un point, a pour effet d’accentuer le caractère distinct de chaque élément. Quant à la minuscule, qui montre que l’on assimile le point d’interrogation à une virgule ou à un point-virgule, elle fait mieux ressortir l’enchaînement des idées. L’intention de l’auteur est le facteur déterminant :
Ces observations valent également pour les cas où plusieurs propositions interrogatives sont juxtaposées :
Le point d’interrogation se confond toujours avec le point final :
Le point d’interrogation, suivi ou non des guillemets, tient lieu de virgule lorsqu’il précède une incise ou qu’il coïncide avec la fin d’une proposition intercalée :
Cependant, certains auteurs ou imprimeurs couplent la virgule et le point d’interrogation :
Les deux façons de faire sont acceptables; l’important est d’être uniforme. Noter, dans le dernier exemple, que le point d’interrogation qui fait partie d’une citation guillemetée figure à l’intérieur des guillemets. S’il fait partie de la phrase principale, il est placé à l’extérieur des guillemets (voir aussi 7.2.3 Phrase complète) :
© Services publics et Approvisionnement Canada, 2024
TERMIUM Plus®, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
Outils d'aide à la rédaction – Le guide du rédacteur
Un produit du Bureau de la traduction