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Le tour consentir que ou à ce que, qui signifie « accepter que », se construit avec le subjonctif :
Consentir que est plus soutenu.
Il arrive toutefois que consentir que prenne le sens de « reconnaître pour vrai, admettre ». Il peut alors se construire avec le subjonctif ou l’indicatif :
Certaines sources considèrent l’emploi de l’indicatif comme rare et insolite.
Le verbe consentir se construit normalement avec la préposition à :
La construction avec la préposition de est considérée comme vieillie :
Employé comme verbe transitif direct, consentir (une chose) n’est plus très utilisé, sauf avec certains termes du domaine du droit et des finances.
Il signifie alors « accorder (un avantage) à quelqu’un, autoriser, permettre, octroyer » :
On consent quelque chose à une personne, et non à une chose. Dans la phrase suivante, consenti est mal utilisé :
On emploie plutôt :
On pourrait aussi recourir à des formulations telles que :
Consentir peut s’employer seul dans le sens de « donner son consentement, accepter » :
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