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coasser/croasser

Les verbes coasser et croasser sont des paronymes, c’est-à-dire que leur orthographe se ressemble, mais qu’ils n’ont pas le même sens. Tous les deux désignent le cri d’un animal.

Coasser

La grenouille et le crapaud coassent, et leur cri s’appelle le coassement. Si on écoute une grenouille crier, on jurerait entendre l’onomatopée « coax ». Les Grecs en ont fait un mot, koax, qui a ensuite donné naissance à coaxare en latin. Enfin, ce dernier a donné coasser en français.

  • La grenouille mâle coasse pour attirer la femelle dans un lieu fertile à la reproduction et pour délimiter son territoire.

Le verbe coasser a également un sens figuré. On dit qu’une personne coasse quand elle tient des propos désagréables ou malveillants.

  • Le vieil homme, mécontent du service, coassait tout seul dans son coin.

Croasser

Le verbe croasser vient également d’un son : le « kro » que font les corneilles et les corbeaux. Il a donné krôzein en grec et crocire en latin, puis crouasser en français, pour devenir croasser.

  • Les corneilles croassent tous les matins à la même heure dans mon voisinage!

Le verbe croasser a également le sens de tenir des propos malveillants. On peut aussi l’utiliser pour désigner ce qui émet des sons discordants.

  • Dans cet orchestre, la section des cuivres croasse! Je dois me boucher les oreilles quand je les entends jouer.
  • La chorale improvisée croassait des chants de Noël.