L'outil Clefs du français pratique a été archivé et ne sera plus mis à jour jusqu'à son retrait définitif.
Pour obtenir notre contenu le plus à jour, veuillez consulter les Clés de la rédaction, un outil combinant le contenu du Guide du rédacteur et des Clefs du français pratique. N'oubliez pas de modifier vos favoris!
Les règles qui concernent l’élision des conjonctions lorsque, puisque et quoique et l’ellipse du verbe être qui les suit ne font pas l’unanimité.
L’élision est le retranchement d’une voyelle à la fin d’un mot devant la voyelle qui commence le mot suivant. Or, tous les ouvrages ne sont pas du même avis en ce qui concerne l’élision du e final de lorsque, puisque et quoique.
Par souci de simplicité, on peut choisir de toujours faire l’élision, c’est-à-dire de mettre l’apostrophe devant un mot commençant par une voyelle ou un h muet :
Cette façon de faire est attestée.
Plusieurs grammairiens recommandent de faire l’élision seulement devant :
D’autres la permettent aussi avec les mots suivants :
De plus, pour certains, l’élision de puisque est facultative devant tout autre mot commençant par une voyelle ou un h muet :
Selon eux, en théorie, on ne ferait l’élision dans aucun autre cas que ceux énumérés ci-dessus.
Il est préférable de ne pas faire l’ellipse de (c’est-à-dire de ne pas omettre) l’auxiliaire être après lorsque :
Cette ellipse se rencontre toutefois en littérature :
Par contre, l’ellipse est admise après puisque :
Voir aussi ÉLISION.
© Services publics et Approvisionnement Canada, 2024
TERMIUM Plus®, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
Outils d'aide à la rédaction – Clefs du français pratique
Un produit du Bureau de la traduction