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Le terme point d’exclamation vient du latin punctum (point) et clamare (crier). Il est représenté par le signe « ! ». Dans certains cas, on peut le doubler (« !! ») ou le tripler (« !!! »).
Le point d’exclamation sert à exprimer un sentiment, comme la joie, l’étonnement, la crainte, l’admiration, l’indignation, l’ironie, le chagrin, la douleur, etc. Il accompagne habituellement un cri, une injure, une interjection, une apostrophe, un ordre, une imploration, etc. Il est assez rarement employé dans la langue administrative.
On ne met pas d’espace avant le point d’exclamation, et on met une seule espace après. Certains ouvrages de typographie recommandent de faire précéder le point d’exclamation d’une espace fine, ce que permettent les logiciels d’éditique et de mise en pages, mais pas les logiciels de traitement de texte.
Quand le point d’exclamation termine la phrase, la phrase suivante commence par une majuscule :
Il arrive toutefois qu’il soit placé à l’intérieur de la phrase, notamment après une interjection ou si la phrase n’est pas terminée. Dans ce cas, le mot qui suit prend la minuscule :
Dans le cas d’une interjection placée en début de phrase :
Le point d’exclamation peut être doublé, triplé ou combiné avec un point d’interrogation pour amplifier l’expression d’un sentiment, comme l’incrédulité ou l’étonnement :
Ce procédé stylistique n’est toutefois pas recommandé dans la langue administrative.
Pour marquer son étonnement ou son incrédulité, on peut faire suivre un élément de la phrase d’un signe d’exclamation placé entre parenthèses. La ponctuation ordinaire de la phrase est alors maintenue :
À noter que l’ensemble formé par le point d’exclamation et les parenthèses s’espace comme un mot ordinaire et qu’il n’y a pas d’espace de part et d’autre du point d’exclamation.
Comme c’est le cas pour le point d’interrogation, le point d’exclamation se confond avec le point final, qui disparaît :
Quand un point d’exclamation figure en milieu de phrase, on a le choix de le faire suivre ou non d’une virgule (que des guillemets soient présents ou non) :
Il convient de considérer les deux procédés comme acceptables; l’important est d’assurer l’uniformité à l’intérieur du texte.
Si le point d’exclamation fait partie d’une citation guillemetée, on le place à l’intérieur des guillemets. S’il fait partie de la phrase principale, on le place à l’extérieur des guillemets :
Le point d’exclamation s’emploie seulement avec une exclamation directe. Ainsi, on écrira :
On met un point d’exclamation après une interjection ou une locution interjective employée seule, de même qu’après toute phrase exclamative, introduite ou non par un adjectif exclamatif :
Quand une phrase commence par une interjection, on met un point d’exclamation après cette interjection ainsi qu’à la fin de la proposition suivante, si cette dernière est exclamative :
On répète le point d’exclamation après chaque élément quand des phrases exclamatives successives sont suffisamment indépendantes les unes des autres :
Par contre, s’il y a une gradation d’idées, il suffit de mettre un point d’exclamation à la fin de la phrase :
Pour en savoir davantage sur le point d’exclamation employé avec les interjections, voir ONOMATOPÉES ET INTERJECTIONS.
Pour tout savoir sur la ponctuation utilisée dans les titres, dont le point d’exclamation, voir TITRES ET SOUS-TITRES (PONCTUATION).
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