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Le terme point d’interrogation vient du latin punctum (point) et interrogatio (interrogation). Il est représenté par le signe « ? ». Dans certains cas, on peut le doubler (« ?? ») ou le tripler (« ??? »).
Le point d’interrogation termine les phrases qui expriment une interrogation directe. Il indique une intonation montante :
Il peut également figurer à la fin des phrases affirmatives ou négatives qui, par l’intonation, expriment une véritable interrogation :
On ne met pas d’espace avant le point d’interrogation, et on met une seule espace après :
Certains ouvrages de typographie recommandent de faire précéder le point d’interrogation d’une espace fine, ce que permettent les logiciels d’éditique et de mise en pages, mais pas les logiciels de traitement de texte.
Quand le point d’interrogation termine la phrase, la phrase suivante commence par une majuscule :
Si la phrase se poursuit, on met la minuscule au premier mot après le point d’interrogation :
L’incise faisant suite à une proposition interrogative doit obligatoirement s’écrire avec une minuscule initiale :
La majuscule, qui signifie que l’on prête au point d’interrogation la valeur d’un point, a pour effet d’accentuer le caractère distinct de chaque élément. Quant à la minuscule, qui montre que l’on assimile le point d’interrogation à une virgule ou à un point-virgule, elle fait mieux ressortir l’enchaînement des idées. L’intention de l’auteur est le facteur déterminant.
Ces observations valent également dans les cas où plusieurs propositions interrogatives sont juxtaposées.
Le point d’interrogation peut être doublé, triplé ou combiné avec un point d’exclamation pour exprimer divers sentiments, dont la surprise et l’incrédulité :
Ce procédé stylistique n’est toutefois pas recommandé dans la langue administrative.
On place le point d’interrogation entre parenthèses après un mot ou un élément quelconque de la phrase qui paraît douteux :
L’ensemble formé par le point d’interrogation et les parenthèses s’espace comme un mot ordinaire; il n’y a pas d’espace de part et d’autre du point d’interrogation.
Le point d’interrogation peut figurer entre parenthèses pour :
Il est également possible d’utiliser le point d’interrogation sans parenthèses pour signaler simplement un chiffre manquant :
Le point d’interrogation se confond généralement avec le point final. En principe, on ne met pas de point ou de point-virgule immédiatement après le point d’interrogation :
Le point d’interrogation, suivi ou non des guillemets, tient lieu de virgule lorsqu’il précède une incise ou qu’il coïncide avec la fin d’une proposition intercalée :
Il est toutefois acceptable de coupler la virgule et le point d’interrogation :
Les deux façons de faire sont acceptables; l’important est d’être uniforme.
On peut mettre des points de suspension avant ou après le point d’interrogation :
Si le point d’interrogation fait partie d’une citation guillemetée, il figure à l’intérieur des guillemets. S’il fait partie de la phrase principale, il est placé à l’extérieur des guillemets :
Si une citation se termine par un point d’interrogation, celui-ci se place à l’intérieur du guillemet fermant et sert de ponctuation finale. Dans ce cas, le guillemet fermant n’est suivi d’aucune autre ponctuation :
Il est important de distinguer les interrogations directes des interrogations indirectes, car ces dernières ne doivent pas se terminer par un point d’interrogation.
Dans une interrogation directe, le point d’interrogation se place à la fin de la phrase interrogative.
En principe, quand une phrase comporte plus d’une proposition interrogative, on met un point d’interrogation après chaque proposition si l’on considère que chacune d’elles forme un tout ou appelle une réponse différente :
Si les propositions forment un bloc concourant à l’expression d’une même idée, on met un point d’interrogation à la fin de la phrase seulement. Dans ce cas, les propositions sont souvent réunies par une conjonction :
Une interrogation indirecte ne se termine jamais par un point d’interrogation :
Certains recommandent l’emploi du point d’interrogation après des tours comme Auriez-vous l’obligeance de…, Voulez-vous…, tandis que d’autres le déconseillent. Les premiers font valoir que la forme est interrogative; les seconds, que le sens ne l’est pas.
Comme les deux raisonnements se valent, le point d’interrogation est facultatif dans ce genre de phrase :
Pour tout savoir sur la ponctuation utilisée dans les titres, dont le point d’interrogation, voir TITRES ET SOUS-TITRES (PONCTUATION).
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