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Prononciation : al-co-test.
Les dictionnaires de langue française mentionnent également alcooltest, alcool-test, mais la graphie alcootest tend à les supplanter. Alcotest est le nom déposé d’un éthylotest en France.
Le paragraphe 254(1) du Code criminel (Canada) appelle alcootest approuvé ("approved instrument") l’appareil qui sert à analyser un échantillon de l’haleine d’une personne en vue de déterminer son alcoolémie. (On dit aussi éthylomètre pour désigner ce genre d’appareil d’analyse).
Il y a lieu de noter que avant l’entrée en vigueur en 1985 des modifications apportées au Code criminel concernant la conduite en état d’ivresse, le terme alcooltest (écrit avec un l avant le premier t) désignait l’appareil utilisé pour déceler la présence d’alcool dans le sang d’une personne. L’ancien article 234.1 de cette loi parlait de l’alcooltest approuvé ("approved roadside screening device"). Le nouveau paragraphe 254(1) emploie le terme appareil de détection approuvé ("approved screening device") pour désigner l’appareil qui ne fait que déceler la présence d’alcool dans le sang. Il convient donc, en lisant la jurisprudence de langue française antérieure à ces modifications, de ne pas oublier cet usage précédent du mot alcooltest.
On peut toutefois regretter le recours, dans les nouvelles dispositions, à l’adjectif [approuvé] pour qualifier ces instruments. Il eût été préférable de le remplacer par agréé ou homologué.
Le mot [ivressomètre] est à proscrire. En effet, on ne peut, par l’analyse de l’haleine, mesurer l’ivresse d’une personne, mais uniquement la quantité d’alcool qu’elle a consommée.
Il ne faut pas confondre alcootest et alcoomètre, ce dernier appareil servant à déterminer le degré alcoolique de la teneur en éthanol d’un liquide par immersion dans celui-ci.
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton