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Au Canada, certains titulaires d’une charge publique, maires, officiers publics, avocats, notaires et officiers ministériels (notamment les greffiers, commissaires, membres de la Gendarmerie royale du Canada, arpenteurs fédéraux et agents de police de compagnies de chemin de fer) doivent, avant de prendre leurs fonctions, prêter et souscrire le serment d’allégeance. Dans le cas d’un député, le serment a pour objet de lui permettre d’occuper son siège à la Chambre.
Le serment d’allégeance n’existe pas en France. Au Canada, il peut procéder d’une initiative personnelle, d’une exigence légale ou d’une obligation imposée par une règle de droit.
Le serment se prête devant l’autorité compétente dans les termes suivants, à l’exclusion de toute autre formule :
« Je, (…) , jure fidélité et sincère allégeance à Sa Majesté la Reine Elizabeth Deux, Reine du Canada, à ses héritiers et successeurs. Ainsi Dieu me soit en aide. »
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton