La présente version du Juridictionnaire a été archivée et ne sera plus mise à jour jusqu'à son retrait définitif.
Veuillez consulter la version remaniée du Juridictionnaire pour obtenir notre contenu le plus à jour, et n'oubliez pas de modifier vos favoris!
On ne dit pas un accident [industriel] ou [professionnel], mais un accident du travail.
Accident de la route et accident de la circulation se fondent dans l’expression accident de la circulation routière : « Dans le monde, les accidents de la route font chaque année plus de trois cent mille victimes. »
On ne parle pas d’un accident de la [circulation] aérienne, mais d’un accident de navigation aérienne. Remarquer qu’on dit bien accident aérien, mais que l’on considère accident routier comme un exemple d’épithète en hypallage. De même, on dit bien Code criminel, Code pénal, mais on ne dit pas [Code routier], mais Code de la route.
L’accident de la circulation peut être matériel (dégâts uniquement matériels) ou corporel (personnes blessées ou tuées); dans ce dernier cas, l’accident est dit mortel.
De même, en France, les dictionnaires généraux n’enregistrent pas ce sens, mais l’expression être impliqué dans un accident est une notion juridique dans le droit de la responsabilité civile en matière d’accidents de la circulation. L’article 1er de la loi du 5 juillet 1985 vise la notion d’implication d’un véhicule terrestre à moteur dans un accident de la circulation. Plusieurs arrêts de la Cour de cassation ont statué que le véhicule est dit impliqué dans l’accident pour cela seul qu’il est intervenu d’une manière quelconque dans cet accident. « Il appartient au conducteur de prouver que le dommage dont on lui demande réparation n’a pas été causé par l’accident dans lequel son véhicule est impliqué. »
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton