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Les dictionnaires mentionnent diverses tournures construites sur le mot acquit : À l’acquit de qqn : payer à l’acquit de qqn. En l’acquit de qqn : payer en l’acquit d’un tiers. Sur l’acquit de qqn : « Lorsque l’avoué paye des sommes à des tiers sur l’acquit de son client même sans mandat spécial… ». Ces expressions sont aujourd’hui vieillies et la préposition pour peut souvent suffire pour exprimer la même idée.
Le Bescherelle et le Capitant mentionnent aussi le terme acquit de paiement dont acquit serait la forme abrégée. Il figure dans une loi canadienne récente : « L’acquit de paiement ("endorsement of the payment") porté sur le procès-verbal de contravention vaut déclaration de culpabilité du prévenu. »
Il faut dire tenir qqch. pour acquis et non pas, sous l’influence de l’anglais, [prendre qqch. pour acquis]. « La Cour d’appel a procédé à l’examen en tenant pour acquis que la version de l’appelant devait être crue intégralement. » « En cas de piste rendue glissante, les commissaires et le juge à l’arrivée peuvent tenir pour [acquit] (= acquis) le classement enregistré par le chronométreur. » On peut dire aussi, au lieu de tenir pour acquis, admettre au départ, poser en principe, présumer.
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton