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Il arrive couramment que l’on use d’antidater dans le sens de postdater. L’emploi impropre du mot antidater peut avoir de sérieuses conséquences lorsqu’il s’agit d’un document mis en cause dans une procédure juridique.
Antidater (le mot s’écrit sans trait d’union, voir ANTI-), c’est mettre sur un document une date antérieure à la date véritable. « Les parties ont décidé qu’il serait plus indiqué d’antidater le contrat. » Antidater un acte, un chèque, une lettre.
Postdater (le mot s’écrit sans trait d’union, voir POST-), s’entend de l’opération contraire qui consiste à mettre sur un document une date postérieure à la date réelle. Postdater un chèque, c’est obliger le porteur à ne l’encaisser qu’à la date inscrite. « La loi interdit-elle vraiment de postdater les chèques à la signature d’un bail? » « Le jugement ou ordonnance prennent effet à partir de cette date, sauf ordre contraire de la Cour ou si elle prescrit que le jugement soit antidaté ou postdaté. »
Les substantifs sont antidate et postdate. Mettre une antidate (c’est-à-dire inscrire sur un document une date antérieure à la date véritable). « L’acte que l’on me remet porte une antidate. »
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton