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bio-

Ce préfixe vient du grec bios et désigne la vie en tant que phénomène organique. Il forme des substantifs et des adjectifs en s’agglutinant à l’élément qui le suit, que ce dernier soit un suffixe (biotechnie) ou un mot autonome (biopolitique).

Pour l’emploi du trait d’union, la tendance très nette est de le limiter exclusivement aux mots dont le deuxième élément commence par un i. On écrira donc biotique, bioéthique, mais bio-industrie.

Les composés que l’on trouve dans les textes juridiques appartiennent à divers domaines du droit. Deux exemples, tirés du droit médical et du droit de l’environnement, suffiront à illustrer cette règle.

  1. Bio + adjectif. Biomédical. Le droit médical s’intéresse de plus en plus à l’expérimentation biomédicale non thérapeutique en matière de protection de la vie. « La question pour le droit est de savoir si ces expériences biomédicales sont éthiquement et juridiquement condamnables. »

    Au Canada, un grand nombre de textes législatifs régissent le secteur de l’expérimentation sur l’être humain. En France, l’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté le 13 décembre 1988 la Loi relative à la protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales. Découverte, expérience, recherche biomédicale.

  2. Bio + substantif. Biodiversité. Le Sommet de la Terre tenu à Rio de Janeiro en juin 1992 a fait connaître au grand public la notion de biodiversité. Dans le droit de l’environnement, plus particulièrement en matière de pollution, le mot biodiversité vise surtout les pays en développement. De cette préoccupation est né un grand projet d’entente internationale dont l’objectif fondamental est d’amener chaque pays à protéger par des mesures concrètes les espèces vivantes – plantes, animaux, micro-organismes – présentes sur son territoire. « La Convention sur la biodiversité a force obligatoire pour tous les États signataires. »