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TERMIUM Plus®
> Juridictionnaire > Entrées commençant par F > forfaire
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Index F
- face
- facultatif, ive
- faillite
- faisceau
- fallacieux, euse
- falsificateur, falsificatrice
- falsification
- falsifier
- fardeau
- faussaire
- fausser
- faux
- fente
- férié, ée
- feu, feue
- fictif, ive
- fiction
- fiduciaire
- fiducial, ale
- fiducialement
- fiduciant, ante
- fiducie
- filiation
- fin
- final, ale
- finalitaire
- fisc
- fiscal, ale
- fiscalité
- fléau
- foncier, ière
- fond
- fongibilité
- fongible
- for
- force
- forensique
- forfaire
- forfait
- forfaitaire
- forfaitairement
- forfaiteur, forfaiteuse
- forfaitiste
- forfaiture
- formation
- forme
- forum
- franco
- francophone
- frapper
- fraudatoire
- fraude 1
- fraude 2
- fraude 3
- frauder
- fraudeur, fraudeuse
- frauduleusement
- frauduleux, euse
- fret
- frètement
- fréter
- fréteur, fréteuse
- fructifier
- fructus
- frugifère
- fruit
- frustratoire
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Juridictionnaire
forfaire
- Comme transitif indirect, le verbe forfaire signifie faillir, manquer gravement à son devoir, pécher contre une prévision ou une prescription, se soustraire à une obligation, ne pas répondre à des attentes légitimes, agir au mépris du devoir. Ses cooccurrents habituels sont des substantifs tels que devoir, obligation, responsabilité, engagement, promesse, parole, loi, règle, le plus souvent employés au pluriel. Forfaire à ses devoirs, à ses obligations. « Dans cet arrêt, le juge a tout simplement forfait aux règles du bon sens. »
- Dans le vocabulaire du droit féodal, le verbe forfaire s’emploie comme transitif direct, le seul exemple enregistré par les dictionnaires étant forfaire un fief, syntagme désignant la conséquence de l’acte de félonie ou de forfaiture, autrement dit de déloyauté du vassal envers son suzerain, c’est-à-dire envers son seigneur qui lui avait concédé un fief, acte par lequel il rendait son fief confiscable au profit de son seigneur par suite d’un outrage, d’une trahison ou de quelque autre crime sévèrement punissable. Forfaire un fief pour cause de félonie.
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton