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L’affectation peut viser un fonctionnaire, un travailleur, un personnel, une main-d’œuvre, des effectifs ou un militaire. Cette personne ou ce groupe sont affectés à un travail, à des tâches, à ou sur un poste, à un service, à des activités, sur un lieu, dans des conditions de travail.
L’affectation peut être arbitraire, concrète, équilibrée ou déséquilibrée (s’agissant d’un groupe ou d’un effectif entier), intérimaire ou provisoire, permanente, nouvelle, progressive, spéciale ou volontaire.
Elle dirige le salarié vers un lieu, un établissement, un poste ou une zone et couvre une période. Elle est assujettie, selon les prévisions ou les stipulations du contrat de travail, à une procédure, à un régime, à un système d’affectation.
Il peut y avoir changement d’affectation ou exclusivité d’affectation. On parle de flexibilité d’une affectation pour signifier que ses conditions sont subordonnées à une certaine forme de négociation entre le salarié et son employeur, parfois par l’entremise du syndicat représentant le salarié concerné. À la suite de cette négociation, il peut y avoir changement ou cessation de l’affectation.
Demande, possibilité d’affectation. Accepter, refuser une affectation. Recevoir une affectation. Procéder à une affectation. Faciliter l’affectation (vers un emploi). Être en attente d’affectation. Limiter, interdire, proscrire une affectation.
Cette forme de modification de l’emploi exercé relève du pouvoir de gestion de l’employeur. Pour qu’il y ait mutation effective, il faut que le salarié consente à la mutation ou que la mutation soit ordonnée ou décrétée à sa demande. Demander, solliciter, souhaiter une mutation. Accorder, obtenir une mutation. Mettre en œuvre une mutation. Motiver la mutation. Mutation d’office, générale, sur demande, pour motif légitime. Mutation contractuelle.
La décision de mutation peut être contestée en cas de mutation abusive ou arbitraire. Elle peut être d’ordre disciplinaire. Comportement fautif justifiant la mutation. Opposition à la mutation. Refus de la mutation. Le refus de mutation risque d’entraîner le licenciement. « Le salarié ne peut s’opposer à la mutation, sauf à commettre une faute justifiant une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement. »
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton