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À cet égard, la documentation atteste une hésitation et un usage flottant. Ce problème d’écriture est vite résolu par l’adoption d’une règle simple : les unités lexicales dans lesquelles entre l’adverbe non pour former un substantif prennent le trait d’union, la justification étant qu’elles constituent alors une seule unité de sens. Clause de non-responsabilité. Covenant de non-grèvement. Droit d’entrée (de rentrée) pour non-respect de condition. Jugement de non-lieu. Principe de non-connexité. Privilège de non-divulgation. Non-acceptation de traite, non-comparution de témoins, non-cumul des peines, non-pertinence d’une règle, non-usage d’un droit. Non-brevetabilité, non-conventionnement, non-ducroire, non-obligatoriété.
Cas d’exception, si l’adverbe non forme avec l’adjectif ou le participe une espèce de nom composé, et les exemples sont rares, l’usage exigerait la présence du trait d’union. Une langue non-écrite, une distinction non-fonctionnelle. Des pays non-alignés. Il faut admettre que cet usage est flottant et qu’il n’est pas rare de trouver les deux graphies dans des textes de bonne tenue, la tendance étant de supprimer le trait d’union.
En outre, même si l’emploi du trait d’union est facultatif lorsque l’adjectif ou le participe auquel se joint le mot non a la même forme que le substantif qu’ils constituent (un employé non(-) syndiqué; un non-syndiqué, Indien, Autochtone, non(-) inscrit, un non-inscrit; une personne non(-)appelée, un non-appelé; des pays non(-)alignés, les non-alignés), il reste qu’il vaut mieux, par souci d’uniformité et de logique par rapport à la règle énoncée ci-dessus, ne pas mettre le trait d’union.
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton