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Le préfixe post- tiré de la préposition latine homonyme signifiant après, à la suite de, a posteriori, qui est subséquent, qui se produit après, qui est postérieur, indique la postériorité dans le temps (cas le plus fréquent des occurrences) ou dans l’espace. Cet élément entre dans la construction de plusieurs unités lexicales. La question se pose de savoir s’il faut employer le trait d’union ou s’il faut souder les deux éléments.
Règle générale, car l’usage n’a pas encore fixé une orthographe uniforme, les vocables – substantif, adjectif, verbe – formés à l’aide de ce préfixe s’écrivent en un seul mot, même s’ils commencent par une voyelle : postacquisition, postarbitrage, postaudit, postchèque, postcontractuel, postconciliation, postcotisation, postdate, postdécisionnel, postévaluation, postfaillite, postméridien, postnatal, postposition, postscolaire, postsentenciel, postvérification, postuniversitaire, postviolation.
Il faut mettre le trait d’union quand le deuxième élément commence par un t (post-test, post-traitement, post-traumatisme) et s’ils forment avec ce préfixe un composé emprunté au latin (post-scriptum). Le terme post(-)mortem s’écrit avec ou sans le trait d’union, la graphie n’étant pas fixée dans l’usage.
Le préfixe post- a pour antonymes anti- (antidate, antiposter), ante- (ante(-)mortem) et pré-.
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton