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La notion de nombre recouvre à la fois l’idée de quantité et celle de rang. Le nombre est dit :
Cardinal, s’il sert à préciser le nombre des êtres ou la quantité des choses de même espèce :
Ordinal, s’il marque le rang d’un être dans son groupe ou l’ordre de classement d’une chose dans sa série :
Dans quels cas convient-il d’écrire les nombres en toutes lettres plutôt qu’en chiffres? Certains auteurs conseillent de toujours écrire en lettres les nombres de 1 à 9, de 1 à 10, ou de 1 à 16, et en chiffres les nombres supérieurs. La limite choisie pour passer des lettres aux chiffres reste en fait un critère arbitraire; l’essentiel est de s’en tenir à la règle que l’on s’est fixée.
Lorsque, dans un même texte, on est en présence de nombres dont certains devraient s’écrire en lettres et d’autres en chiffres, on peut toutefois, par souci d’uniformité, les mettre tous en lettres ou tous en chiffres :
Par ailleurs, il faut éviter d’exprimer un nombre de façon mi-littérale, mi-chiffrée : on peut très bien écrire 3 000 ou trois mille, mais non 3 mille. Font exception les nombres contenant les mots million et milliard, parce que ces termes sont des substantifs : il est parfaitement correct d’écrire qu’un pays compte 150 millions d’habitants.
Dans les textes juridiques, protocolaires ou de style soutenu, les nombres s’écrivent habituellement en toutes lettres.
On compose également en lettres :
Le nombre qui commence une phrase
Toutefois, indépendamment de sa position dans la phrase, le nombre accompagné d’un symbole du Système international d’unités doit être exprimé en chiffres :
Tout nombre employé dans une expression figurée
Le nombre qui figure dans un nom composé
Tout nombre faisant fonction de nom
Les fractions ordinaires
Voir aussi 2.3.2 Fractions ordinaires.
En général, les nombres inclus dans un vers
(V. Hugo.)
Dans certains textes où les nombres revêtent une importance particulière (actes de vente, contrats, etc.), on les écrit en lettres en les faisant suivre des chiffres correspondants, entre parenthèses :
Dans les documents commerciaux, on fait plutôt l’inverse :
Les composants d’un nombre inférieur à cent sont reliés :
Soit par le trait d’union :
Soit par la conjonction et devant un et onze :
Les nombres cent et mille ne sont jamais précédés ni suivis du trait d’union, ni normalement suivis de la conjonction et :
On rencontre encore mil dans l’écriture des dates. Cette graphie est toutefois moins courante de nos jours. La conjonction et subsiste dans certaines expressions consacrées et certains titres d’ouvrages :
Les nombres (ou adjectifs numéraux) cardinaux, même employés comme noms, sont toujours invariables, sauf un, vingt et cent :
Un est variable en genre seulement. Ainsi on écrira :
Malgré une certaine hésitation de l’usage, un est généralement invariable dans les deux cas suivants :
Indication d’une page, d’un livre ou d’une autre subdivision d’ouvrage où un a valeur d’ordinal :
Expressions (vingt et un mille, trente et un mille, etc.) où un porte sur mille plutôt que sur le nom féminin qui suit :
On fait généralement l’élision devant un :
Il n’y a pas d’élision quand un est pris comme substantif et représente un numéro, ou quand il marque le point de départ d’une série :
On peut aussi ne pas faire l’élision quand on veut souligner le nombre un en le faisant précéder d’une pause :
Quand un est représenté par un chiffre, on n’élide pas :
Vingt et cent varient en nombre quand, multipliés par un autre nombre, ils constituent le dernier terme d’un adjectif numéral composé :
On écrit cependant cent vingt, parce qu’il ne s’agit pas d’une multiplication.
Lorsque vingt et cent sont suivis d’un ou de plusieurs autres adjectifs numéraux, ils restent invariables :
Employés avec une valeur ordinale, ces mots restent invariables :
Mille employé comme numéral est toujours invariable, même lorsqu’il est substantivé :
Mille s’accorde au pluriel quand il désigne une unité de mesure :
Les adjectifs numéraux ordinaux varient en genre et en nombre :
À noter que l’abréviation du suffixe ordinal prend aussi la marque du pluriel, quel que soit le système de numération utilisé :
Les mots millier, million, milliard, billion, trillion, etc. — qui sont des substantifs — s’accordent au pluriel. Les adjectifs vingt et cent qui les précèdent sont variables quand ils ne sont pas suivis d’un autre adjectif numéral :
Anglais | Multiples de mille | Français |
---|---|---|
million (Can./É.-U./G.-B.) | 106 | million (Can./Fr.) |
billion (Can./É.-U.) | 109 | milliard (Can./Fr.) |
milliard (G.-B.) | 109 | milliard (Can./Fr.) |
billion (G.-B.) | 1012 | billion (Can./Fr.) |
trillion (Can./É.-U.) | 1012 | billion (Can./Fr.) |
trillion (G.-B.) | 1018 | trillion (Can./Fr.) |
quadrillion (Can./É.-U.) | 1015 | sans équivalent |
quadrillion (G.-B.) | 1024 | quatrillion (Can./Fr.) |
Les Américains et les Canadiens anglais emploient le mot billion au sens de « milliard », contrairement aux Britanniques, pour qui l’expression billion a le même sens qu’en français.
On doit toujours respecter scrupuleusement l’intégrité arithmétique d’un nombre : on ne le coupe donc jamais en fin de ligne (voir aussi 4.3 Les coupures non permises).
Les nombres de plus de trois chiffres sont formés de triades, complètes ou non, séparées par une espace : de droite à gauche pour les nombres entiers (2 650; 53 000; 360 000), et de gauche à droite à partir de la ponctuation décimale pour les fractions (56 789,432 19). La séparation n’est cependant jamais obligatoire quand le nombre comporte seulement quatre chiffres :
On ne sépare pas les tranches de trois chiffres dans les nombres qui ont une fonction de numérotage : millésimes, matricules, articles de lois, numéros de vers, de pages ou de chapitres, adresses, etc. :
On n’abrège pas les nombres exprimés totalement en chiffres quand cela peut nuire à la clarté de l’énoncé ou créer une équivoque. Ainsi, on écrira :
Les fractions ordinaires s’écrivent généralement en toutes lettres (voir 2.2.1 Nombres à composer en toutes lettres), mais dans certains cas, par exemple dans les ouvrages de mathématiques, les documents financiers et les textes scientifiques ou techniques, elles doivent être écrites en chiffres. Il convient alors d’observer les règles suivantes :
Dans les ouvrages scientifiques et les manuels scolaires, le numérateur et le dénominateur, centrés l’un au-dessus de l’autre, sont séparés par une barre horizontale
L’emploi de la barre horizontale étant peu commode, il est de plus en plus courant de séparer les deux termes de la fraction par une barre oblique
Bien que, dans certaines fractions, le dénominateur ait l’apparence d’un nombre ordinal (4/5 se dit « quatre cinquièmes »), il n’est jamais suivi du e abréviatif.
On n’utilise pas les fractions ordinaires avec les symboles du Système international d’unités. On n’écrira donc pas 1/2 km, mais 0,5 km.
Les fractions décimales sont normalement écrites en chiffres.
Le signe décimal en français est la virgule. Elle n’est ni précédée ni suivie d’une espace. C’est l’usage que recommandent l’ACNOR, l’ISO, l’AFNOR et le BNQ.
Les décimales ne sont jamais séparées de l’unité. On écrit donc :
Lorsque le nombre est inférieur à un, la virgule décimale doit être précédée d’un zéro :
Placé après le signe décimal, le zéro ajoute un élément de précision utile aux statisticiens. En effet, dans l’exemple suivant :
l’expression 15,0 % signale que le chiffre réel de production est compris entre 14,96 et 15,04 %, alors que 15 % signifierait que le chiffre réel se situe entre 14,6 et 15,4 %.
La pratique de Statistique Canada est de mettre le zéro après la virgule dans les tableaux (presque toujours publiés en présentation bilingue), mais de le supprimer lorsqu’il est évident que les calculs, dans les textes, ont été poussés à deux ou trois décimales.
Dans un texte courant, il n’y a pas lieu de pousser une fraction jusqu’à sa dernière décimale. Cette recherche de la précision absolue est d’ailleurs impossible pour les fractions dites périodiques (3/11 ~ 0,272727…; 2/13 ~ 0,153846153846…; 7/11 ~ 0,636363…), où les mêmes groupes de chiffres reviennent indéfiniment dans le même ordre.
L’Association canadienne de normalisation recommande de conserver un nombre de chiffres significatifs de la partie décimale selon la méthode suivante :
La numération romaine repose, comme on le sait, sur la relation d’équivalence entre les majuscules I, V, X, L, C, D, M, et les valeurs numériques 1, 5, 10, 50, 100, 500 et 1 000 qui leur sont assignées. À partir de cette base, on compose les différents nombres :
Par addition, quand une lettre est supérieure ou égale à la suivante;
Par soustraction, quand une lettre est inférieure à la suivante.
On n’utilise pas plus de trois fois le même signe, sauf pour le chiffre IIII (4) sur les cadrans d’horloge, usage qui remonte à une très vieille tradition. Ainsi on aura, par décomposition :
Chiffres romains | Valeurs numériques |
---|---|
XVII | 10 + 5 + 1 + 1 = 17 |
XXIV | 10 + 10 + (-1 + 5) = 24 |
XLIII | (-10 + 50) + 1 + 1 + 1 = 43 |
XCVI | (-10 + 100) + 5 + 1 = 96 |
CMXCIX | (-100 + 1000) + (-10 + 100) + (-1 + 10) = 999 |
MCMLXXX | 1000 + (-100 + 1000) + 50 + 10 + 10 + 10 = 1980 |
Malgré l’utilisation de plus en plus courante d’autres systèmes, les chiffres romains conservent certaines de leurs fonctions traditionnelles. On y recourt encore pour représenter le nombre qui précise le rang d’un élément particulier dans un ensemble. Les chiffres romains servent généralement à indiquer :
L’ordre dans un ouvrage de facture classique
On écrit ainsi :
Mais, dans le cas des mots premier et première disposés en vedette, dans un titre par exemple, on écrit :
Les grandes manifestations convoquées périodiquement
Les siècles et les millénaires
On les écrit aussi en toutes lettres ou en chiffres arabes (p. ex. : 18e siècle). Les noms des siècles sont souvent composés en petites capitales dans les textes imprimés, mais les majuscules ordinaires sont aussi acceptées et c’est ce que nous recommandons par souci de simplification.
Les dynasties et certains régimes politiques
Le rang des souverains de même lignée
Les divisions principales des livres saints
Pour les chapitres et les versets, on emploie toutefois les chiffres arabes.
Les tableaux du chemin de la Croix
L’année dans une inscription sur un monument, sur la page frontispice d’un livre, au générique d’un film ou d’une émission de télévision :
Pour les exercices financiers ou les années scolaires, on conserve toujours les quatre chiffres :
On compose en lettres la désignation abrégée d’une époque historique ou particulièrement mémorable, bien que les chiffres soient souvent employés aujourd’hui :
Comme on peut le constater par le dernier exemple, l’usage admet dans certains cas que l’on retranche les deux premiers chiffres du millésime, pourvu qu’il n’y ait pas de risque d’équivoque quant au siècle. Noter, en français, l’absence d’apostrophe avant le chiffre :
Quand on donne, comme ci-dessus, l’année du début et l’année de la fin d’une période, il faut retrancher les deux premiers chiffres du millésime dans les deux cas ou les garder dans les deux cas. Ainsi, on écrit :
Dans les textes de style soutenu, où les nombres figurent en toutes lettres (voir 2.2.1 Nombres à composer en toutes lettres), le quantième du mois et l’année sont quand même écrits en chiffres :
On compose toutefois en lettres la date (quantième, mois, année) figurant dans un document protocolaire ou juridique : faire-part, invitation, achevé d’imprimer, acte juridique, notarié, etc. :
Les dates historiques s’écrivent en chiffres dans les noms de rues, de boulevards, etc. :
Dans les textes courants ou administratifs, on écrit l’heure en chiffres, selon l’échelle de 24 heures. 0 h corrrespond à minuit et 12 h à midi. On écrit généralement minuit et midi en toutes lettres quand il s’agit de l’heure juste.
On fait suivre les chiffres soit des symboles courants, soit des noms des unités en toutes lettres :
On indique l’heure en lettres lorsqu’il n’y a pas insistance sur un moment précis de la journée ou lorsque l’expression contient les mots quart, demi(e), trois quarts :
On compose également en lettres le nombre exprimant une durée, de façon à faire la distinction avec le moment :
Consultez aussi le Rappel linguistique sur l’écriture de l’heure du Bureau de la traduction.
En règle générale, on représente les sommes d’argent par des chiffres. Le nom de l’unité monétaire peut figurer en lettres dans les textes courants (dollar, franc, yen, mark, etc.), mais il est d’usage de le remplacer par son symbole ($, F, Y, DM, etc.) dans les documents statistiques ou financiers :
Noter l’orthographe du mot dollar, qui reste au singulier pour toutes les quantités inférieures à deux. Une somme telle que deux millions trois cent mille dollars s’exprimerait correctement de deux manières :
On ne peut écrire 2 millions 300 mille dollars parce que mille, adjectif numéral, ne peut pas jouer le rôle d’un substantif au même titre que million ou milliard. Pour la même raison, on n’écrit pas : 100 vingt hommes, 10 mille habitants, 100 mille kilomètres, comme on écrit : 100 millions d’habitants, 200 milliards de dollars, etc.
Lorsque la somme est écrite en lettres, il faut indiquer le nom de l’unité monétaire au long :
Pour les cents, on peut employer soit le symbole du dollar, en mettant un zéro avant la virgule (0,50 $), soit le symbole « ¢ » (50 ¢).
Dans la langue des affaires, la monnaie d’un pays est désignée par un signe conventionnel : le dollar par le S barré ($), le franc par son initiale majuscule (F), la livre sterling par le symbole £, etc.
Pour distinguer les devises de même nom ou du même bloc monétaire, on ajoute l’abréviation ou le code accepté à l’échelle nationale ou internationale, selon ce que la situation exige. On peut notamment distinguer :
Les différents dollars
Les différents francs
Ces symboles peuvent différer des codes de monnaie de la norme internationale ISO 4217 (CAD, USD, AUD, etc.), qui sont particulièrement utilisés en finance et dans les échanges commerciaux internationaux. Il est préférable d’éviter d’employer ces codes de monnaie internationaux dans les textes généraux. Le code CAD est composé du code de pays établi par l’ISO pour le Canada (CA) suivi de la lettre D pour « dollar ». On ne le fait donc pas précéder du symbole $ : 22,25 CAD; 317 000 CAD. Le même code est utilisé en français et en anglais.
En français, le symbole d’une monnaie se place, précédé d’une espace, à la suite de l’expression numérale. C’est l’ordre logique des termes de la langue parlée :
La position postérieure du symbole a notamment l’avantage de permettre les combinaisons classiques suivantes :
Dans les tableaux et les états financiers, on peut faire précéder l’expression numérale du symbole suivi d’une espace :
On peut en outre utiliser les symboles k$ (kilo) pour millier de dollars, et M$ (méga) pour million de dollars :
Les nombres exprimant les pourcentages sont accompagnés du signe % (précédé d’une espace). Ce symbole, autrefois réservé aux textes à caractère financier, commercial ou statistique, est aujourd’hui de plus en plus courant dans tous les types de textes :
Dans les textes soignés, on peut écrire :
L’écriture en toutes lettres est utilisée surtout dans les textes littéraires et au début d’une phrase :
La forme mixte, bien que condamnée par certains auteurs, se rencontre parfois :
Ces règles s’appliquent aussi à l’expression pour mille :
On exprime la température en faisant suivre immédiatement le nombre du petit zéro supérieur (°) tenant lieu du mot degré :
Lorsque la nature du degré doit être précisée, on laisse une espace entre le nombre et le petit zéro supérieur, que l’on accole alors au symbole de l’échelle de température :
On peut, dans un texte non spécialisé, noter la température en lettres si l’on s’en tient au nombre entier :
On compose en chiffres arabes le numéro des articles de codes, de lois, de décrets, le numéro des notes, des paragraphes, des pages et des colonnes d’un ouvrage imprimé, le numéro des vers et des versets, et les autres numéros d’ordre (adresses, billets de loterie, etc.) :
Les numéros se composent d’un seul tenant, c’est-à-dire sans espace entre les tranches de trois chiffres, à moins que le traitement par machine n’exige cette séparation :
On emploie habituellement des chiffres, arabes ou romains, pour désigner les divisions d’actes notariés et d’autres documents juridiques ou administratifs (sections, articles, paragraphes, alinéas, etc.). Par ailleurs, selon le Guide canadien de rédaction législative française, on subdivise les lois et leurs règlements d’application de la façon suivante :
Anglais | Français |
---|---|
Part I | partie I |
Division A | section A |
Subdivision a | sous-section a |
section 12 | article 12 |
subsection 12(1) | paragraphe 12(1) |
paragraph 12(1)(a) | alinéa 12(1)a) |
subparagraph 12(1)(a)(i) | sous-alinéa 12(1)a)(i) |
clause 12(1)(a)(i)(B) | division 12(1)a)(i)(B) |
subclause 12(1)(a)(i)(B)(VI) | subdivision 12(1)a)(i)(B)(VI) |
sub-subclause 1 | sous-subdivision 1 |
schedule | annexe |
table | tableau ou table |
figure | figure |
Remarque : Depuis 2016, la lettre indiquant l’alinéa s’écrit en caractères ordinaires.
On écrit l’âge en lettres ou en chiffres :
Le nombre ordinal qui caractérise une voie publique peut s’écrire en lettres (avec une majuscule) ou en chiffres :
Voir aussi 8.1.4 Adresse du destinataire
Les chiffres sont soit affectés des symboles du degré (°), de la minute (’) et de la seconde (’’), soit accompagnés, pour chaque grandeur, du nom complet de l’unité :
On ne met ni espace entre le nombre et le symbole, ni signe de ponctuation entre les unités, sauf la virgule qui introduit une fraction décimale :
Dans les mesures de longitude et de latitude, le symbole °, qui signifie « degré », ne doit pas être employé comme signe ordinal (e). Ainsi on écrit :
En cartographie et dans les plans de construction, on représente les échelles numériques en séparant les données soit par une barre horizontale :
soit, selon l’usage le plus fréquent, par une barre oblique :
On doit traiter l’indication de l’échelle comme une fraction ordinaire (voir 2.3.2 Fractions ordinaires), c’est-à-dire sans accoler au second terme la lettre supérieure du numéral ordinal :
On n’écrit donc pas 1/100 000e, même si l’on prononce « un cent-millième ».
Les mesures typographiques relèvent de la numération duodécimale (ayant pour base le nombre douze). Les fractions de ces unités sont donc de même nature que les fractions ordinaires (voir 2.3.2 Fractions ordinaires). Pour cette raison, il n’est pas admis de les accoler au nombre entier ou de les représenter sous forme de fractions décimales. La seule façon correcte de les représenter est la suivante :
Les titres et alliages s’expriment de la manière suivante :
Les nombres qui accompagnent les unités SI s’écrivent en chiffres, qu’ils soient placés au début ou dans le corps de la phrase :
Dans un texte non technique, si l’on décide d’écrire en lettres le nombre accompagnant une unité SI, celle-ci doit également s’écrire en lettres :
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