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On met normalement en italique les titres de livres, d’écrits divers, d’œuvres d’art, de films, de poèmes, de pièces de théâtre, de disques, de chansons, d’émissions de radio et de télévision, de documents électroniques :
Il en va de même des titres de journaux, de périodiques et de publications semblables :
On observe dans ces exemples que seuls les mots faisant partie du titre exact sont en italique.
Très souvent, on mentionne une partie d’une publication ou une partie d’une œuvre conjointement avec le titre de la publication ou de l’œuvre d’où elle est tirée. Il est usuel de mettre le titre de la partie entre guillemets et le titre principal en italique :
Dans une étude qui ferait mention de nombreux articles ou parties d’œuvres, il pourrait être plus commode de mettre tous les titres en italique. De même, si l’on cite seulement une partie d’une œuvre sans mentionner l’œuvre, on peut employer l’italique :
Le nom des livres sacrés s’écrit en caractères ordinaires :
Quant aux noms de prières, l’usage est variable. Ils s’écrivent parfois en italique, parfois en romain :
Dans l’administration fédérale, le titre des lois s’écrit en italique. Cette convention s’applique aussi aux textes d’application des lois, comme les règlements, les ordonnances et les décrets :
Normalement, si l’on ne cite pas le titre exact d’un texte de loi, on doit revenir au caractère ordinaire. Mais quand le mot loi ou règlement est employé elliptiquement, qu’il est précédé d’un article défini et qu’il n’y a aucune ambiguïté possible, on maintient l’italique. Dans les autres cas, le mot s’écrit en romain :
On emploie le romain dans le cas des projets de loi désignés par un numéro :
À l’intérieur même d’un texte de loi, il est d’usage de mettre en italique les noms des accords, ententes ou traités internationaux. En dehors des textes de loi, le titre de ces documents s’écrit habituellement en romain :
Le nom donné en propre à un bateau, à un train, à un avion, à un engin spatial, etc., peut s’écrire entre guillemets (voir 7.3.3 Véhicules), mais dans l’usage l’italique est beaucoup plus courant :
Il convient d’observer que l’abréviation « NCSM » (Navire canadien de Sa Majesté) reste en romain :
Il s’agit dans tous ces cas du nom de baptême donné à un seul et unique véhicule. Le nom propre attribué à une marque, à un modèle ou à un type de fabrication reste, lui, en caractères ordinaires :
On compose en caractères ordinaires les noms d’enseignes, de propriétés et d’établissements commerciaux tels que les boutiques, les cafés, les hôtels, les magasins, les restaurants :
Il est toutefois préférable de recourir à l’italique dans les cas où le romain créerait une ambiguïté. Par exemple, si une réunion doit se tenir au café Chez Jean-Pierre, on écrira, lorsqu’on fait l’ellipse du mot « café » :
De façon générale, on laisse en romain les raisons sociales ainsi que les noms d’entreprises, d’organismes, de bâtiments :
La même règle s’applique aux noms de groupes, de conférences, d’orchestres, de troupes de danseurs, de compagnies de théâtre, aux manifestations culturelles, commerciales et sportives, aux prix et distinctions :
Le nom des produits commerciaux s’écrit en caractères ordinaires :
D’autre part, l’appellation de certaines créations de luxe telles que les parfums et les vêtements haute couture s’écrit parfois entre guillemets, mais habituellement en italique :
On compose aussi en italique les noms dont l’administration civile, policière ou militaire désigne certaines de ses grandes entreprises :
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