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Au moment où je rédige cette chronique, c’est l’été. C’est pourquoi j’ai choisi de vous parler d’une technologie qui peut être très utile pendant les vacances, mais aussi au quotidien.
Comme moi, vous avez sûrement vécu un jour ou l’autre une de ces situations de communication où votre interlocuteur semble se trouver au fond d’une boîte de conserve. En prime, la personne ne semble pas comprendre la moitié de ce que vous lui dites. Vous êtes alors victime d’une mauvaise utilisation de la technologie.
Vous devez d’abord savoir que certains dispositifs sont unidirectionnels, d’autres bidirectionnels. Au téléphone, les deux interlocuteurs peuvent parler en même temps. La communication est bidirectionnelle. Par contre, si l’un des deux a la brillante idée de mettre son téléphone en mode mains libres, la communication devient alors unidirectionnelle. Bref, quand la personne en mode mains libres parle, ça coupe le haut-parleur. Sinon, on aurait un effet d’écho permanent très désagréable.
Le problème est le même pour les gens qui, en clavardant, se servent du micro intégré à une caméra. C’est pourquoi le casque de clavardage est fortement recommandé. Il existe aussi d’autres dispositifs; le téléphone IP, par exemple, se connecte à un ordinateur (parfois au routeur) et est bidirectionnel.
Il y a bien entendu le clavardage qui se fait exclusivement d’ordinateur à ordinateur. Cependant, depuis quelques années, certains logiciels permettent aussi de téléphoner à partir de l’ordinateur moyennant des frais modiques, voire aucuns frais.
Par exemple, à l’aide d’un compte Gmail, il est possible d’appeler sans frais n’importe où au Canada et aux États-Unis. Le logiciel le plus connu est Skype, que Microsoft vient d’acheter.
Ce genre de service et de logiciel est offert non seulement sur les ordinateurs, mais aussi sur les téléphones et lecteurs de musique intelligents. Le propriétaire d’un téléphone intelligent peut donc se connecter à un réseau Wi-Fi pour utiliser ce type de logiciel et économiser à la fois les frais d’interurbain et les minutes de son forfait, puisque sa communication est alors transmise par le réseau Internet, et non pas par l’opérateur de téléphonie.
Souvent, en plus du service gratuit, les fournisseurs proposent des abonnements comprenant d’autres services, comme une boîte vocale et le transfert d’appels vers une ligne terrestre (pas vers un cellulaire). C’est très commode pour les gens qui voyagent.
Enfin, des services complémentaires sont offerts par des tierces parties. Par exemple, j’ai un numéro de téléphone de Montréal que mes amis peuvent composer pour arriver à mon compte Skype. Quand je suis chez moi, en Outaouais, je peux rediriger les appels Skype vers le téléphone de ma maison. Je peux aussi obtenir un numéro de téléphone local d’une grande ville du Canada pour appeler mes amis ou les membres de ma famille qui y habitent.
Autres options : je peux faire plusieurs appels à la fois à partir de mon ordinateur et utiliser un enregistreur de conversation aux fins de contrôle de la qualité du service reçu*.
Il existe aussi des sites de collaboration qui offrent à la fois la possibilité de voir ses interlocuteurs, d’utiliser un tableau blanc et de mettre des documents à la disposition d’un groupe. Voilà une technologie dont pourraient certainement profiter les langagiers!
Dans certains cas, on peut aussi enregistrer la partie clavardage; ça facilite la création ultérieure d’un sommaire de la séance. Ces outils sont peu utilisés à l’heure actuelle par le milieu des langagiers, mais ils gagneraient à être connus.
J’aime bien le site suivant, que j’ai utilisé avec des amis pour des activités de bénévolat : http://www.openmeetings.de. Ça ne remplace pas une rencontre en personne, mais c’est très pratique et fort simple à utiliser. Il faut d’abord choisir une salle pouvant accueillir le nombre d’utilisateurs voulu. Ensuite, il suffit d’inviter les utilisateurs, et le tour est joué. Les salles peuvent être ouvertes à tous ou privées.
Même si les réunions de collaboration ne constituent vraiment pas l’essentiel du travail des langagiers, si une réunion s’impose, ces outils peuvent faciliter grandement le travail.
À mon avis, ces outils de collaboration sont de loin supérieurs au simple logiciel de messagerie instantanée, qui ne permet que le clavardage. Je vous invite donc à les explorer. Vous m’en donnerez des nouvelles!
Très utile, mais quand j’avise les préposés de certaines compagnies, ils raccrochent souvent de façon « accidentelle ». *
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