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Le terme français « proactif » est largement répandu dans le milieu des conseils de gestion en raison des succès remportés par la méthode de « gestion proactive » d’Alain Martin. Comme cette méthode est enseignée aux cadres de l’administration fédérale, il n’est pas étonnant de constater la présence de ce terme dans les documents administratifs.
À l’origine, ce terme fait partie du vocabulaire de la psychologie et désigne « qui agit sur des faits ou des processus à venir ». On le retrouve dans le domaine des négociations collectives : « négociation proactive », par analogie avec la psychologie, et en gestion, dans le sens d’une gestion prévoyant tous les événements pouvant se produire avec les modes d’action correspondants. Cette gestion est plus souple et moins systématique que la gestion prévisionnelle classique, fondée sur les modèles pré-déterminés. Elle fait intervenir des facteurs d’indétermination comme la validité des hypothèses, les facteurs décisifs de succès, l’analyse du risque dans la planification.
Cette méthode spécifique méritait certainement un vocable particulier pour être dénommée et le choix du terme « gestion proactive » n’est certainement pas impropre. Dans les sciences humaines, les emprunts terminologiques d’une science à l’autre ne sont-ils d’ailleurs pas monnaie courante?
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