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Pour qu’un document soit facile à lire et à consulter, il faut en structurer le contenu de manière logique et hiérarchique. Les documents complexes qui présentent plusieurs niveaux d’information sont normalement structurés par chapitres, sections, articles, etc.
Pour représenter graphiquement la structure d’un document, on recourt à un système de hiérarchisation des titres et des sous-titres qui facilite la navigation à l’intérieur du texte.
Il existe deux manières de diviser un texte : le système classique et le système numérique international.
Dans le système classique, les différents niveaux de titres se succèdent dans l’ordre suivant : chiffres romains, lettres majuscules, chiffres arabes, lettres minuscules en italique puis chiffres ordinaux :
I. II. III.
A. B. C.
1. 2. 3.
a. b. c.
1° 2° 3°
Ce système est surtout utilisé dans le domaine des lettres et des sciences humaines. On l’appelle aussi système traditionnel ou système littéraire.
Le système numérique international ne comporte que des chiffres (p. ex. 1.2.1.3). Aussi appelé système scientifique ou système moderne, ce système est populaire, car il permet au lecteur de repérer facilement le niveau de hiérarchie d’un passage dans le document.
Selon les principes de communication claire et efficace, c’est le système qui est privilégié. Il est préférable de ne pas mettre plus de quatre chiffres qui se suivent, donc de ne pas diviser le texte sur plus de quatre niveaux.
1
1.1
1.1.1
1.1.2
1.2
1.2.1
1.2.2
1.2.2.1
1.2.2.2
2
2.1
2.1.1
2.1.2
2.2
etc.
De nombreuses variantes sont possibles en ce qui concerne le signe de ponctuation qui suit la lettre ou le chiffre. Pour chaque niveau, on peut ne rien mettre après la lettre ou le chiffre, ou faire suivre ces derniers d’un point, ou d’un point suivi d’un tiret (sauf la lettre minuscule italique qui, elle, ne peut être suivie que d’un point ou d’une parenthèse). L’important est de s’assurer que la structure est claire et uniforme.
Dans le système classique, les possibilités sont donc les suivantes :
I II III
I. II. III.
I – II – III –
A B C
A. B. C.
A – B – C –
1 2 3
1. 2. 3.
1 – 2 – 3 –
a. b. c.
a) b) c)
Dans le système numérique, le dernier chiffre d’un niveau peut être ou non suivi d’un point. Toutefois, l’ISO recommande de n’en mettre aucun :
1
1.1
1.1.2
1.2
2
2.1
2.1.1
2.1.2
2.2
De plus, à l’intérieur de chaque niveau, il est possible de créer d’autres subdivisions en recourant à des puces telles que : des ronds •, ◦, des carrés ▪, ▫, des losanges ♦, ◊, des flèches →, etc.
Les subdivisions d’un ouvrage se présentent dans cet ordre :
Selon le système classique, on écrit :
Selon le système numérique international, on écrit plutôt :
Il faut éviter de dire, par exemple, le chapitre 1.2.5 ou le paragraphe 1.2.5. Selon la hiérarchie des titres, il s’agit de l’article 1.2.5.
Les mots qui désignent les divisions et subdivisions d’un ouvrage ou d’un ensemble d’ouvrages, comme tome, volume, partie, chapitre, article, paragraphe, page, etc., ne s’abrègent que dans les renvois, les notes et les références bibliographiques.
L’abréviation consacrée pour article est art. À noter que le mot ne s’abrège pas dans le corps d’un texte : En vertu de l’article 2 de la Loi du… Il s’abrège uniquement lorsqu’il est placé au début d’un alinéa : Art. 3…, ou lorsqu’il figure entre parenthèses : (art. 4).
En ce qui concerne le pluriel de l’abréviation du mot page, on constate un double usage : p. et pp. Par souci de simplification, nous recommandons l’emploi de p. dans tous les cas :
Subdivision | Abréviation |
---|---|
alinéa | al. |
article | art. |
chapitre | chap. |
livre | liv. |
page | p. |
paragraphe | paragr. |
planche | pl. |
section | sect. |
tome | t. |
volume | vol. |
En règle générale, la grosseur des caractères des titres diminue à chaque niveau de subdivision puisque le niveau d’importance du titre diminue.
On peut choisir de faire varier la face des caractères, en passant des majuscules aux petites capitales aux minuscules. On peut aussi représenter la hiérarchie par la diminution graduelle du corps (de la taille) des caractères, en les faisant passer de 16 points à 14 points puis à 12 points, par exemple. Si l’on conserve la même taille de caractères pour plusieurs niveaux, on utilisera, dans l’ordre, le gras, l’italique puis le romain pour les différencier.
Voici un exemple qui illustre la gradation typographique des titres. Évidemment, l’auteur d’un texte n’a pas à choisir toutes les options énumérées dans cet exemple. Il est très fréquent de voir tous les titres présentés simplement en gras.
(niveau 1) TITRE EN MAJUSCULES ET EN GRAS
(niveau 2) TITRE EN MAJUSCULES ET EN ITALIQUE
(niveau 3) TITRE EN MAJUSCULES ET EN ROMAIN
(niveau 4) TITRE EN PETITES CAPITALES ET EN GRAS
(niveau 5) TITRE EN PETITES CAPITALES ET EN ITALIQUE
(niveau 6) TITRE EN PETITES CAPITALES ET EN ROMAIN
(niveau 7) Titre en minuscules et en gras
(niveau 8) Titre en minuscules et en italique
(niveau 9) Titre en minuscules et en romain
I. TITRE DU PREMIER CHAPITRE
A. TITRE DE LA PREMIÈRE SECTION
1. TITRE DU PREMIER ARTICLE
a) TITRE DU PREMIER PARAGRAPHE
1° TITRE DE L’ALINÉA
Dans un ouvrage qui présente un seul niveau de division, par exemple un roman, on peut désigner les grandes parties ou les chapitres de l’ouvrage en employant :
En ce qui a trait à la subdivision des textes législatifs, qui n’est pas la même que celle des ouvrages, voir DIVISIONS D’UN TEXTE DE LOI.
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