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Les fractions ordinaires s’écrivent généralement en toutes lettres, mais dans certains cas, par exemple dans les ouvrages de mathématiques, les documents financiers et les textes scientifiques ou techniques, elles doivent être écrites en chiffres. Il convient alors d’observer les règles énoncées ci-dessous.
Dans les ouvrages scientifiques et les manuels scolaires, le numérateur et le dénominateur, centrés l’un au-dessus de l’autre, sont séparés par une barre horizontale :
L’emploi de la barre horizontale étant peu commode, il est de plus en plus courant de séparer les deux termes de la fraction par une barre oblique :
Bien que, dans certaines fractions, le dénominateur ait l’apparence d’un nombre ordinal (4/5 se dit « quatre cinquièmes »), il n’est jamais suivi du e abréviatif.
On n’utilise pas les fractions ordinaires avec les symboles du Système international d’unités. On n’écrira donc pas 1/2 km, mais 0,5 km.
Les fractions décimales sont normalement écrites en chiffres.
Le signe décimal en français est la virgule. Elle n’est ni précédée ni suivie d’une espace. C’est l’usage que recommandent l’ACNOR, l’ISO, l’AFNOR et le BNQ.
Les décimales ne sont jamais séparées de l’unité. On écrit donc :
Lorsque le nombre est inférieur à un, la virgule décimale doit être précédée d’un zéro :
Placé après le signe décimal, le zéro ajoute un élément de précision utile aux statisticiens. En effet, dans l’exemple suivant :
L’expression 15,0 % signale que le chiffre réel de production est compris entre 14,96 et 15,04 %, alors que 15 % signifierait que le chiffre réel se situe entre 14,6 et 15,4 %.
La pratique de Statistique Canada est de mettre le zéro après la virgule dans les tableaux (presque toujours publiés en présentation bilingue), mais de le supprimer lorsqu’il est évident que les calculs, dans les textes, ont été poussés à deux ou trois décimales.
Dans un texte courant, il n’y a pas lieu de développer une fraction jusqu’à sa dernière décimale. Cette recherche de la précision absolue est d’ailleurs impossible pour les fractions dites périodiques :
~ = tilde (valeur approchée)
où les mêmes groupes de chiffres reviennent indéfiniment dans le même ordre.
L’Association canadienne de normalisation recommande de conserver un nombre de chiffres significatifs de la partie décimale selon la méthode suivante :
Un nombre fractionnaire est généralement suivi de la préposition de :
Toutefois, cette règle ne s’applique pas au nombre fractionnaire ½ (un demi, une demie) :
Dans un tableau ou une opération, de ne s’écrit pas, mais se dit à l’énonciation du nombre.
En cartographie et dans les plans de construction, on représente les échelles numériques en séparant les données soit par une barre horizontale :
soit, selon l’usage le plus fréquent, par une barre oblique :
On doit traiter l’indication de l’échelle comme une fraction ordinaire, c’est-à-dire sans accoler au second terme la lettre supérieure du numéral ordinal :
On n’écrit donc pas 1/100 000e, même si l’on prononce « un cent‑millième ».
Les mesures typographiques relèvent de la numération duodécimale (ayant pour base le nombre douze), tout comme l’est le calcul du temps (basé sur 12 heures). Les fractions de ces unités sont donc de même nature que les fractions ordinaires. Pour cette raison, il n’est pas admis de les accoler au nombre entier ou de les représenter sous forme de fractions décimales. La seule façon correcte de les représenter est la suivante :
Voici les règles à suivre pour écrire correctement les fractions en lettres.
Il ne faut pas mettre de trait d’union entre le numérateur (1er nombre) et le dénominateur (2e nombre) :
En orthographe traditionnelle, les éléments des numérateurs et des dénominateurs qui sont inférieurs à 100 doivent être reliés par des traits d’union, sauf s’ils sont reliés par la conjonction et (et un, et onze).
En nouvelle orthographe, les nombres comportant plus d’un élément sont toujours reliés par des traits d’union. Par contre, il n’y a jamais de trait d’union entre le numérateur et le dénominateur.
Fraction | Orthographe traditionnelle | Nouvelle orthographe |
---|---|---|
32/47 | trente-deux quarante-septièmes | trente-deux quarante-septièmes |
153/1000 | cent cinquante-trois millièmes | cent-cinquante-trois millièmes |
24/40 | vingt-quatre quarantièmes | vingt-quatre quarantièmes |
1/71 | un soixante et onzième | un soixante-et-onzième |
71/200 | soixante et onze deux centièmes | soixante-et-onze deux-centièmes |
La règle de la nouvelle orthographe permet de distinguer 1000/125 (mille cent-vingt-cinquièmes) et 1100/25 (mille-cent vingt-cinquièmes), qui s’écrivent de la même façon en orthographe traditionnelle (mille cent vingt-cinquièmes).
Les dénominateurs prennent le pluriel quand le numérateur est supérieur à 1. Cette règle s’applique aussi bien à l’orthographe traditionnelle qu’à la nouvelle orthographe.
Les tournures comportant un chiffre ou un nombre suivis des mots de ou des sont correctes :
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