Clefs du français pratique has been archived and won't be updated before it is permanently deleted.
For the most up-to-date content, please consult Clés de la rédaction, which combines content from the Guide du rédacteur and Clefs du français pratique. And don't forget to update your bookmarks!
Lorsque le mot ville a le sens d’« agglomération » et qu’il est employé comme générique, il s’écrit avec une minuscule :
Lorsque le mot ville désigne « l’administration urbaine », il prend la majuscule :
Voir aussi MUNICIPALITÉ et CONSEIL DE VILLE.
Le mot ville est issu du latin uilla, terme d’abord employé pour désigner une exploitation agricole. Son sens évolue peu à peu et, au 5e siècle, le mot signifie « groupe d’habitations autour d’une ferme », « agglomération rurale ».
À la fin du 10e siècle (vers 980), ville s’écrit vile. C’est seulement vers 1200 qu’apparaît la graphie ville, le mot désignant toujours un domaine agricole autour duquel sont regroupées des habitations. En 1390, l’ajout du suffixe –age permet l’apparition de la forme village, et le mot ville se voit dorénavant réservé aux agglomérations plus importantes.
Il faudra cependant attendre 1694 pour que l’Académie française atteste la « nouvelle » graphie.
En français, les noms communs renfermant la particule –ille se prononcent « iye », comme quille, briller, torpille et famille. Il n’y a que les mots mille et ville et certains noms propres, comme Lille (nom de ville), qui se prononcent comme il. En fait, les mots mille et ville, qui viennent tous deux du latin, se sont toujours prononcés de la même façon, mais ils ont subi des modifications orthographiques.
© Public Services and Procurement Canada, 2024
TERMIUM Plus®, the Government of Canada's terminology and linguistic data bank
Writing tools – Clefs du français pratique
A product of the Translation Bureau