This version of the Juridictionnaire has been archived and won’t be updated before it is permanently deleted.
Please consult the revamped version of the Juridictionnaire for the most up-to-date content, and don’t forget to update your bookmarks!
En droit maritime, il signifie dommage matériel survenu à un navire ou à sa cargaison depuis le départ ou le chargement jusqu’à l’arrivée ou jusqu’au déchargement (avaries matérielles ou avaries-dommages) : « L’avarie s’est produite dans les eaux canadiennes. ». Par extension, avarie renvoie aux frais exposés (et non encourus) pour éviter ou réparer ces dommages (avaries-frais).
On distingue les avaries communes ou grosses ("general average"), qui sont à la charge commune du propriétaire du navire et des propriétaires des marchandises (« Les avaries communes seront réglées, déclarées et réparties(…) en conformité avec les règles d’York et d’Anvers. ») des avaries particulières ou simples ("particular average"), dépenses supportées par le propriétaire de la chose qui a subi le dommage ou occasionné la dépense, par exemple les accidents inévitables résultant d’une collision, d’un naufrage ou d’un échouage.
L’alinéa 22(2)e) de la Loi sur la Cour fédérale prévoit que la Section de première instance a compétence à l’égard d’une demande de règlement pour l’avarie ou la perte d’un navire, notamment l’avarie ou la perte de la cargaison. « La règle D avait pour effet de garder intacts les recours possibles contre une partie dont la faute a causé le sinistre d’avarie commune qui, à son tour, a donné lieu à la dépense ou au sacrifice d’avarie commune; elle n’a pas d’autre effet sur la loi régissant la contribution d’avarie commune. »
Être en avarie signifie s’arrêter le temps de réparer le navire.
En droit commercial, on entend par avaries les dommages survenus à des marchandises au cours de l’exécution d’un contrat de transport.
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton