Public Services and Procurement Canada
Symbol of the Government of Canada

Institutional Links

 

Important notice

This version of the Juridictionnaire has been archived and won’t be updated before it is permanently deleted.

Please consult the revamped version of the Juridictionnaire for the most up-to-date content, and don’t forget to update your bookmarks!

Search Canada.ca
To begin your search, go to the alphabetical index below and click on the first letter of the word you are searching for.

Juridictionnaire

a priori

  1. S’écrit en deux mots et sans trait d’union (ses dérivés s’écrivent en un mot). Certains mettent l’accent grave sur le a parce qu’ils considèrent que cette expression est un emprunt francisé. « À mon avis, il serait inopportun et beaucoup trop restrictif d’exclure à priori certaines activités de la protection de l’alinéa 2b) de la Charte. ». Cet usage se répand aujourd’hui (voir A FORTIORI). Il vaut mieux ne pas mettre d’accent. Le terme a priori étant passé dans le langage courant, il reste en caractère romain. Il s’emploie comme locution adverbiale, comme locution adjectivale et comme substantif; dans ce dernier cas, il est invariable.
  2. A priori signifie littéralement en partant de ce qui est avant, au préalable, de la cause à l’effet. « Le juge doit éviter d’avoir des idées a priori sur toute question dont il est saisi. » Son antonyme est a posteriori. Couramment, il signifie au premier abord, avant toute expérience : « A priori, votre argumentation paraît intéressante. »

    Mayrand fait remarquer qu’a priori est plus radical que prima facie, qui suppose au moins un examen superficiel, tel que la lecture d’un document.

  3. Comme locution adverbiale, a priori se place soit en tête de phrase (« A priori, nous posons que(…) »), soit au milieu de la phrase (« Contrairement au cas des héritiers, il n’y a pas, quant aux légataires, d’égalité établie a priori, d’ordre légal de succession. »), soit à la fin de la phrase (« Il est impossible de ne pas partir de ce qui était auparavant, de ce qui est reçu a priori. »)

    Comme locution adjectivale, a priori qualifie des termes comme argument, conclusion, déduction, idée, raisonnement. « Le raisonnement a priori procède de la cause à l’effet. » « Tout se réduit donc à une question de fait à laquelle il paraît difficile de donner aucune solution a priori. »

    Comme substantif, a priori s’emploie au sens d’incertitudes, d’hypothèses : « Tout comme le juge, l’arbitre doit fonder son jugement sur autre chose que sur des a priori. » « Le tribunal ne peut se contenter d’a priori, il lui faut des certitudes. »

  • A PARI.
  • A SIMILI.