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Le é se change en è devant une syllabe muette, sauf à l’indicatif futur et au conditionnel présent. Il s’avère, mais il s’avérerait.
Le participe passé s’accorde avec le sujet : « Les allégations du demandeur se sont avérées (ou révélées, sont apparues) inutiles. ».
Suivi d’un attribut du sujet, il signifie se montrer vraiment, ou apparaître, se révéler : « La clause finale du contrat s’est avérée inapplicable. », et il est préférable de ne pas user de ce verbe avec les adjectifs vrai, certain, exact ou avec les adjectifs faux, erroné, non fondé pour ne pas créer de pléonasme, dans le premier cas, ou de contradiction, dans le second cas : « Les faits décrits [se sont avérés] vrais. », dire : « Les faits décrits se sont révélés exacts. » « L’assertion du témoin [s’est avérée] fausse. », dire « s’est révélée fausse. ».
En outre, l’emploi de s’avérer suivi d’un nom est critiqué : « Le procès [s’est avéré] l’événement de l’année. », dire « est apparu comme »; de même est critiqué l’emploi de s’avérer suivi d’un infinitif : « Le juré [s’est avéré] faire partie d’une organisation criminelle. », dire, par exemple, « Le juré, a-t-on constaté, fait partie d’une organisation criminelle. ».
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton