This version of the Juridictionnaire has been archived and won’t be updated before it is permanently deleted.
Please consult the revamped version of the Juridictionnaire for the most up-to-date content, and don’t forget to update your bookmarks!
Le u de bilinguisme se prononce comme semi-voyelle; éviter de prononcer [gouisme] ou [gisme].
En matière de bilinguisme, les syntagmes rencontrés dans la documentation sont fort nombreux. En voici quelques-uns tirés du vocabulaire canadien de l’administration publique.
Bilinguisme de communication : état de la personne qui a une connaissance sommaire de la langue seconde ("contact bilingualism").
Bilinguisme fonctionnel : état de la personne qui a, de la langue seconde, une connaissance pratique qui lui permet de se débrouiller dans la langue seconde; ce type de bilinguisme est d’un degré plus avancé que le bilinguisme de communication.
Bilinguisme institutionnel : aptitude d’un service public à fournir à la population et à son propre personnel des services dans les deux langues officielles; on parlera au Canada du français et de l’anglais comme de langues du service ou des services, et non de [langues de service].
Bilinguisme passif, récepteur : situation de la personne qui comprend une langue sans la parler.
Capacité bilingue : terme qui s’applique davantage aux institutions qu’aux personnes pour désigner l’aptitude à fonctionner dans deux langues.
Poste bilingue à nomination impérative : dans l’administration fédérale, poste auquel ne peuvent être nommées que des personnes qui connaissent et parlent les deux langues officielles.
Prime au ou de bilinguisme : prime accordée aux fonctionnaires qui occupent un poste bilingue au sein de l’administration fédérale.
Région bilingue : au sein de la fonction publique fédérale, région géographique désignée dans laquelle les avis de recrutement doivent être publiés dans les deux langues officielles.
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton