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Dans contiguë et contiguïté, le tréma ne porte pas sur le u, mais sur la voyelle suivante.
Attenant, contiguë et contiguïté se disent, au sens propre, d’un bâtiment, d’un bien-fonds, d’une chose qui touche à une autre ou de deux choses qui se trouvent en contact. Des biens-fonds attenants, contigus. La contiguïté des terrains.
Le mot attenant exprime une relation de proximité et qualifie surtout un bâtiment qui dépend d’une chose principale, d’une chose considérée par rapport à une autre chose à laquelle elle tient comme accessoire, alors que contigu se dit de deux choses qui se touchent immédiatement sur une grande distance; il suppose un contact. Des dépendances attenant au bâtiment principal. Lot contigu au chemin de halage.
Attenant et contigu s’emploient soit avec un complément, lequel est précédé de la préposition à , soit absolument. Dans ce dernier cas, contigu prend la marque du pluriel, le singulier serait un illogisme, tandis qu’attenant peut s’employer au singulier ou au pluriel. Ainsi, on ne peut pas dire : un lot [contigu] ou vendre le lot [contigu], sauf si le complément de contigu est sous-entendu pour une raison grammaticale ou stylistique. Propriétaire d’un bien-fonds, d’un terrain, d’une terre, d’un lot contigu. Éviter la construction [contigu avec]. « La propriété attenante à la résidence a été vendue séparément. » « La maison et le jardin attenant ont été vendus aux enchères. » « La salle d’audience est contiguë au greffe. » « Le géomètre a délimité les deux propriétés contiguës. » « Les deux propriétés attenantes ont été vendues un mois avant leur expropriation. » « Ces deux terrains sont contigus. »
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton