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Suivant le prisme linguistique dans lequel on le considère, le particulier a des appellations précises qui correspondent aux situations dans lesquelles il se trouve engagé, aux opérations qu’il effectue et au point de vue adopté.
Les particuliers – les simples particuliers –, ce sont les personnes physiques (et non les personnes [naturelles]), les individus isolés, par opposition aux personnes morales, aux organismes, aux groupements. Comme les personnes morales, ils sont dotés de la personnalité juridique.
Dans la catégorie qu’il forme comme personne, il est sujet de droit; à ce titre, il a acquis en naissant, il convient de le répéter, la personnalité juridique. Il est précisément sujet de droit civil, titulaire de droits subjectifs quand on considère qu’il est doté de droits primordiaux, fondamentaux, de libertés. Il est investi de droits innés, inhérents à son être, naturels, objectifs et subjectifs, droits inaliénables que lui garantit l’État; et il est tenu de respecter les règles de droit qu’édicte l’État.
Le droit civil accorde au particulier un statut juridique, une personnalité juridique, a-t-on dit, un état civil distinctif. En ce sens, il a une identité civile. C’est à ce titre que les diverses appellations qui lui sont attribuées contribueront à distinguer la nature de sa participation à la vie du groupe auquel il appartient, à sa participation à la vie sociale.
Dans la vie juridique, le particulier est appelé à jouer des rôles attachés à sa situation : aux yeux de la linguistique, c’est un prime actant quand il fait l’action, un second actant quand il la supporte et un tiers actant quand l’action se fait à son bénéfice ou à son détriment.
Considérés par rapport aux pouvoirs publics, les individus sont dénommés des particuliers. Ainsi dira-t-on que l’objet du droit public est d’organiser les pouvoirs publics dans leurs rapports avec les particuliers, tandis que celui du droit privé est de régir les rapports des particuliers entre eux.
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton